Le Chant des Roues
7 ans à vélo autour du monde

Claude Marthaler sait depuis longtemps que, comme son vélo, il ne trouve son équilibre qu’en mouvement. Il ne pouvait donc pas rester dans son petit appartement. Il lui fallait voir le monde…
Il nous raconte ici son plus grand voyage, un tour du monde à bicyclette : sept ans, 60 pays, 122000 km !
Cet ouvrage a reçu le Prix René Callié des écrits de voyage en 2003.

CHF38.01

UGS : 978-2-88086-277-0 Catégories : , ,
Poids 0.405 kg
Dimensions 14 × 21 cm
Auteur

Année d'édition

“Le 12 mars 1994 au petit matin, je ferme la porte de mon appartement définitivement derrière moi. J’embarque dans l’ascenseur mes six sacoches, puis mon vélo dressé sur sa roue arrière. Déjà, il se débat comme un insecte d’acier et m’assène un furieux coup de guidon dans l’estomac, comme pour me dire que je ne serai pas le seul maître à bord. Mais dès que les pneus touchent terre, il se calme aussitôt, tandis que mon rêve de môme devient enfin réalité…”
Claude Marthaler quitte ainsi la Suisse à vélo dans le but de rejoindre le Japon deux années plus tard.
Il fait partie des premiers Européens à traverser seul l’ex-URSS qui vient à peine de s’ouvrir au tourisme individuel, avant de gagner les hauts plateaux tibétains qu’il sillonne longuement.
Au chant des roues de son vélo, il se laisse gagner par l’ivresse de l’aventure et, en 1997, s’envole du Japon pour l’Alaska. Il pédale jusqu’à l’océan Arctique et repart vers le Sud par les Montagnes Rocheuses et la cordillère des Andes, atteignant Ushuaia en mars 1999. Puis, il prend l’avion pour Le Cap d’où il remonte toute l’Afrique, traversant le Congo démocratique en pleine guerre et le désert du Sahara par la Mauritanie.
Il boucle finalement son tour du monde en juin 2001, au terme de sept années, ayant parcouru 122000 km et visité 60 pays. Les régions traversées n’ont pas été choisies pour leur facilité : les plus hautes pistes du monde, les déserts les plus arides et les hivers les plus rigoureux…
Au-delà de l’exploit physique que représente son périple, Claude Marthaler nous restitue d’une manière très vivante son mode de vie nomade et solitaire. Il met en évidence avec beaucoup d’humanité ses contacts chaleureux avec les populations, la découverte des différentes cultures, mais aussi comment il a surmonté les obstacles administratifs, par exemple en “prolongeant” lui-même son visa en URSS, ou en prenant les pédales à son cou pour échapper à la police chinoise…