Poésie quantique ou la chute vers le haut
Poésie quantique ou la chute vers le haut est une petite histoire joyeusement funèbre sur la mise à mort de l’imagination par un certain terrorisme intellectuel et scientifique. Une histoire de bactéries et d’espérance, de nuages d’étoiles et de Big Bang. Elle ne pouvait démarrer autrement que dans l’absurdité de son commencement : il n’existe ni haut ni bas dans cet univers, pourquoi chuterions-nous donc vers le bas ?
“J’ai conçu ces notes alors que je n’avais encore que très peu lu. Petite, je m’amusais à déclamer qu’il n’existe pas de poésie, seulement des actes poétiques. Ma route n’avait pas encore croisé la psychomagie de Jodorowsky. Je parlais, comme enfant de la guerre, de servitude volontaire en rageant contre les asservis, mais je n’avais pas encore lu La Boétie.
Je portais en moi le fait que nous sommes tous liés dans cet univers et que l’interaction sur l’un des éléments du système produit un effet simultané sur l’autre.
Je ne savais pas encore que la loi de l’enchevêtrement en physique quantique avait été posée.”
Par un entrelacement de réflexions poétiques et de principes de physique théorique, cet ouvrage explore la possibilité d’un nouveau paradigme de mécanique gravitationnelle de l’infiniment petit et de l’infiniment grand, à l’échelle du cosmos.