Jean AJALBERT est né en 1863 à Levallois-Perret. Dès 1884, il étudie le droit et officie comme avocat à la Cour d’appel de Paris, où il défend souvent des anarchistes dont il se sent proche. Dégoûté par la justice, en conflit quasi permanent avec l’ordre des avocats, il renonce définitivement à plaider en 1896. En 1901, son ami Aristide Briand lui déniche une série de missions en Indochine qui l’occuperont jusqu’en 1906. Dans ce cadre, il effectue un voyage de six mois au Laos en compagnie de Guillaume Henri Monod (auteur de La Fondation d’Angkor et autres légendes cambodgiennes, Editions Olizane, 2016). Ce séjour lui fournira la matière pour ses deux romans “laotiens” que sont Sao Van Di (1905) et Raffin Su-Su (1911).
De retour en France, il est nommé conservateur du château de Malmaison, ancienne demeure de Napoléon Bonaparte, puis il devient administrateur de la Manufacture nationale de Tapisserie de Beauvais jusqu’à sa retraite en 1935. Durant toute cette période, Ajalbert écrit énormément sur les sujets les plus divers. Il publie également plusieurs volumes de mémoires. S’étant rapproché des milieux fascistes pendant la guerre, il est jugé pour faits de collaboration en 1945 et meurt à Cahors en 1947.

  • Jean AJALBERT est né en 1863 à Levallois-Perret. Dès 1884, il étudie le droit et officie comme avocat à la Cour d’appel de Paris, où il défend souvent des anarchistes dont il se sent proche. Dégoûté par la justice, en conflit quasi permanent avec l’ordre des avocats, il renonce définitivement à plaider en 1896. En 1901, son ami Aristide Briand lui déniche une série de missions en Indochine qui l’occuperont jusqu’en 1906. Dans ce cadre, il effectue un voyage de six mois au Laos en compagnie de Guillaume Henri Monod (auteur de La Fondation d’Angkor et autres légendes cambodgiennes, Editions Olizane, 2016). Ce séjour lui fournira la matière pour ses deux romans “laotiens” que sont Sao Van Di (1905) et Raffin Su-Su (1911).
    De retour en France, il est nommé conservateur du château de Malmaison, ancienne demeure de Napoléon Bonaparte, puis il devient administrateur de la Manufacture nationale de Tapisserie de Beauvais jusqu’à sa retraite en 1935. Durant toute cette période, Ajalbert écrit énormément sur les sujets les plus divers. Il publie également plusieurs volumes de mémoires. S’étant rapproché des milieux fascistes pendant la guerre, il est jugé pour faits de collaboration en 1945 et meurt à Cahors en 1947.

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