Voyageurs Chinois à la découverte du Monde
De l'Antiquité au 19e siècle

Bien que souvent méconnus des Occidentaux, nombreux sont les explorateurs chinois qui ont quitté leur pays et parcouru le monde. Le regard particulier de ces voyageurs sur les civilisations non chinoises donne une couleur nouvelle à l’Histoire telle que nous la connaissons.

CHF47.76

UGS : 978-2-88086-311-1 Catégories : ,
Poids 0.590 kg
Dimensions 14 × 21 cm
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De l’Antiquité au XIXe siècle, à l’instar des grands explorateurs européens, un courant inverse de voyageurs, bravant l’inconnu, partait de la Chine vers l’Ouest, mais aussi vers d’autres destinations.
Les motivations de ces personnages, souvent haut en couleurs, étaient variées et parfois surprenantes. La plupart des pérégrinations étaient effectuées sur ordre impérial, généralement pour des raisons militaires. En effet, l’empereur chinois obligeait ses voisins à faire acte d’allégeance, tant dans le but de garantir une certaine stabilité politique que d’imposer le respect dû à sa personne – il se faisait appeler le Fils du Ciel ! La dynastie des Han a été l’âge d’or de ces ambassades conçues, selon les cas, comme moyen d’expansion ou de conciliation.
Parallèlement, d’autres voyageurs quittaient la Chine, souvent malgré l’interdiction impériale, inspirés par des motifs religieux. Mus par leur désir de mieux connaître les enseignements du Bouddha, ils remontaient jusqu’aux sources indiennes de la Tradition, à la recherche de la doctrine pure afin de la ramener dans leur pays.

Mais l’une des pages les plus étonnantes de l’histoire des relations entre la Chine et l’Occident est celle qui raconte les mésaventures des Chinois convertis au christianisme et qui, au XVIIIe siècle, se sont retrouvés, sans ressource aucune et déboussolés, sur le pavé parisien…
L’auteur de cet ouvrage, Dominique Lelièvre, a réuni, pour la première fois, les documents et les témoignages qui relatent ces péripéties. En citant les comptes-rendus ou en abordant le sujet du point de vue des voyageurs eux-mêmes, il retrace les relations que ces Chinois entretenaient avec d’autres pays, leur regard sur le monde, ainsi que leur rapport avec l’Empire du Milieu.