Contes de Birmanie
Une bonne poignée de contes, rassemblés avec amour par Louis Vossion au tout début du 20e siècle, avec une philosophie encore très près de la nature, le charme des légendes primitives, et toute la tendresse des dogmes bouddhiques. Pour nous éclairer sur la nature humaine, avec sagesse et équité.
CHF24.37
Poids | 0.329 kg |
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Dimensions | 14 × 21 cm |
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Il existe mille manières d’approcher une culture, un peuple, une civilisation. L’une des plus anciennes est le conte, qui plonge ses racines au plus profond de l’âme humaine. Récit au-delà des âges, il transmet l’essentiel des valeurs d’un peuple, dans un langage simple et accessible, porté par un imaginaire poétique et souvent plein de charme.
Les contes birmans présentés ici démontrent l’attachement d’une population aux valeurs morales enseignées par le bouddhisme. Le rythme, les images utilisées, leur simplicité, sont autant d’aspects qui donnent à ces histoires leur force et leur capacité à émouvoir, et qui enchantent l’esprit.
Quant aux nat, ces êtres surnaturels, bienfaisants ou cruels, très familiers des Birmans et qui apparaissent souvent dans ces fables, ils sont l’une des nombreuses survivances des cultes animistes.
L’ouvrage dont sont tirés ces textes est le Thoudamma Sâri Dammazat, (littéralement “Recueil des décisions de la princesse instruite en Droit”), le plus populaire des nombreux petits recueils de décisions plus ou moins fabuleuses, attribuées à des rois, des juges ou des princesses du temps passé. Ces contes étaient encore utilisés à la fin du 19e siècle par les tribunaux pour rendre leur verdict ; les juges devaient alors “s’inspirer de la plus pure équité”. A cette époque, les jeunes Birmans y apprenaient à lire couramment, comme chez nous les enfants dans les fables de La Fontaine. Beaucoup moins présents dans la vie des Birmans d’aujourd’hui, ils ont encore pourtant beaucoup à nous apporter…
Les illustrations originales de ce recueil sont d’Amélie Strobino.