La Fondation d’Angkor et autres légendes cambodgiennes
Ce livre offre, entre autres, le récit fantastique de la fondation d’Angkor et les valeurs essentielles du peuple khmère. Les croyances religieuses du Cambodge se révèlent sous nos yeux par le biais de ses légendes. Riches en rebondissements, elles valorisent, chacune à sa façon, le courage, le pouvoir de l’amour, ou au contraire blâment la vanité, la cupidité ou la rouerie. Sous une forme très poétique.
CHF24.37
| Poids | 0.292 kg |
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| Dimensions | 14 × 21 cm |
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Dès leur arrivée au Cambodge, dans la deuxième moitié du 19e siècle, les administrateurs coloniaux français ont été fascinés par le monde merveilleux des contes et légendes de cette contrée. Aucune autre région de cet empire colonial n’a suscité autant d’intérêt dans ce domaine que le pays khmer.
Cet héritage ancestral, qui plonge ses racines dans des temps immémoriaux, fournit de précieuses indications sur les mœurs, coutumes, croyances et superstitions et, d’une manière générale, sur la vie quotidienne et la mentalité des Khmers.
Guillaume-Henri Monod a été de ceux qui ont recueillis ces contes et légendes pour les mettre à disposition du public francophone.
Les légendes qu’il a choisies, et publiées pour la première fois en 1922, comptent sans aucun doute parmi les plus populaires de l’époque car on les retrouve dans d’autres recueils et en d’autres langues ; parmi les récits de ce recueil, c’est notamment le cas de l’emblématique Fondation d’Angkor et aussi du cruel Artifices féminins.
Bien plus qu’un simple divertissement, les légendes sont un moyen privilégié pour transmettre les valeurs essentielles d’un peuple. Certaines de celles qu’a receuillies Monod peuvent paraître enfantines, d’autres montrent une réelle psychologie. Toutes sont amusantes et font ressortir la fertilité de l’imagination khmère, qui se plaît à accumuler les incidents, à compliquer souvent les situations, et à sortir non sans adresse d’intrigues assez difficiles à résoudre. Les idées cosmogoniques du Cambodge sont exploitées dans le conte Perdrix mâle et femelle. Et dans le récit fantastique de la fondation d’Angkor, c’est sous une forme très poétique que sont évoquées les amours entre dieux et humains qui conduisirent, selon la légende, à l’édification de ce trésor d’architecture.
